Apôtre patriarche à Kinshasa : la prédication



C’est autour de la parole consignée dans II Corinthiens 4 :17-18 qu’a tourné la prédication du primat de l’Église néo-apostolique internationale au cours du service divin qu’il a célébré le dimanche 29 juillet à Kinshasa, dernière étape de son long séjour en RDC.

Récit de : Richard Ndambo
Image d'illustration: App à Lubumbashi, 2017

Après Kindu, Kinsangani, et Tembo, l’Apôtre patriarche Jean Luc Schneider a clôturé son séjour dans notre pays à Kinshasa. Suivi dans toutes les communautés de la RDC, le service divin qu’il a officié ce dimanche 29 juillet, dans la communauté centrale de Limeté, avait pour texte de base les paroles tirées dans II corinthiens 4 :17-18 (Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.).

Il a rappelé au début de la prédication que « Jésus nous accorde sa paix » ; et il nous invite aussi à la procurer à nos contemporains ; c’est que nous pouvons bien faire qu’en respectant les commandements de Dieu, car « au centre des conflits humains se trouvent souvent le non-respect d’un ou de deux commandements de l’Éternel » a-t-il dit.

Revenant sur la parole du jour, le président de l’Église néo-apostolique a dit que les afflictions dont fait mention l’Apôtre Paul dans le texte du jour ne sont pas celles liés à la condition humaine (famine, pauvreté, maladie, etc.) ; elles sont plutôt les souffrances pour Christ et à cause de Christ.

Ces souffrances ne nous est pas toujours causées par les hommes ; le diable aussi par le moyen de la tentation : il nous fait voir comment les injustes prospèrent, et comment nous qui observons les commandements divins sommes en train de souffrir. Les afflictions viennent aussi de notre repentir : à cause de nos propres fautes, car nous n’avons pas fait le bien que voulions faire, et nous sommes tombés dans le péché que nous évitions.

La souffrance vient aussi du fait de « tuer Adam », c’est-à-dire renoncer à nos opinions et convictions qui ne s’accordent pas à l’évangile, pour faire naitre l’homme nouveau. Une douleur semblable à celle de l’enfantement, a-t-il dit. La souffrance peut naitre aussi de l’amour que nous avons pour notre prochain : nous partageons la souffrance de notre prochain; et cet amour ne pas toujours récompensé, on se sent alors trahi. Les afflictions viennent aussi en partageant la souffrance de Jésus : nous voulons aider les autres à avoir le salut, mais ils ne sont pas toujours disposés à le recevoir.

Pourquoi ces souffrances lourdes sont-elles qualifiées de légères par l’Apôtre Paul ? L’apôtre patriarche a répondu à cette question en trois points : celui qui souffre pour Christ est consolé par lui en disant ne crains pas, moi j’ai vaincu ces problèmes et toi aussi tu vaincras, cela allège donc le fardeau ; c'est aussi l’expérience qu’il fait que Christ et près de lui ; pour que les lourdes souffrances deviennent légères, celui qui souffre pour, et avec, Christ doit faire confiance en Dieu en se disant que Dieu ne nous demande jamais ce qui est au-delà de nos forces.

On comprend donc que les souffrances pour Christ sont lourdes, mais pas trop lourdes ; nous pouvons donc la supporter grâce à Christ et elles produiront la gloire, car celui qui souffre pour, et avec, Christ travaille pour son propre salut et se prépare pour le métier qu’il exercera à l’avenir à savoir: roi et sacrificateur.



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